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  • : Le blog du groupe "Ensemble, Aulnoy au coeur", regroupant les élus communistes et républicains
  • : Les élections municipales de Mars 2008 ont envoyé trois conseillers municipaux communistes et républicains au Conseil Municipal d'Aulnoy-lez-Valenciennes. Ce blog a pour but de permettre aux jeunes et aux salariés aulnésiens de rester en contact avec eux.
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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 22:27
Le Grand Bluff de Fillon : les retraités pauvres le resteront!

 

Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé aujourd’hui, qu’il allait « proposer » pour 2008 une augmentation de 5% du minimum vieillesse, l’ASPA, l’allocation de solidarité versée aux personnes de plus de 65 ans les plus défavorisées.

 

Le gouvernement propose de maintenir le minimum vieillesse sous le seuil de pauvreté européen jusqu’en 2012. De qui se moque la droite ? Les retraités apprécieront.

 

Le seuil européen de pauvreté est fixé à 817€. Pour sortir les retraités pauvres de leur misère actuelle, il faut donc une augmentation de 30% immédiatement.

 

Cette mesure de solidarité élémentaire coûte trois milliards d’euros. La seule question qui vaille est donc celle du financement.

 

Le Parti communiste français propose un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises et des banques de cotisations au même taux que celles prélevées sur les salaires. Elles sont jusqu’ici exemptées de toute contribution au financement de la protection sociale, y compris des retraites.

 

Au moment où les banques jouent à coup de milliards sur les places boursières, il est urgent de rappeler que ces masses colossales d’argents pourraient sortir les retraités de la misère.

Parti communiste français

 

Paris, le 6 février 2008.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 22:13

L’entrée en lutte des salariés du privé pour...
gagner plus !


Travailler plus, ils le font déjà. Les salariés français sont les premiers au hit-parade européen de la productivité horaire. Gagner plus, ils le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 euros comme c’est le cas de la moitié des salariés du pays.

Neuf mois après l’élection de celui qui osait se présenter comme le « président du pouvoir d’achat » dans des discours citant pêle-mêle Jaures et Blum, les mêmes font une amère expérience : les seules mesures prises immédiatement après le renouvellement d’une majorité de droite à l’Assemblée furent prises au profit des plus riches de ce pays.

Les salariés au pouvoir d’achat étranglé par les bas salaires et l’explosion de la rente immobilière n’ont le droit à rien ou pire pour certains d’entre eux qu’à la fermeture de leur usine.

Ford à Blanquefort, Kleber à Toul, Arcelor-Mittal à Gandrange, Miko à St-Dizier, ce sont là des noms d’usines, de multinationales, de villes qui croisent la question du pouvoir d’achat, de l’avenir industriel du pays et du rôle des pouvoirs publics, locaux et nationaux. Sur ce dernier point, le chef de l’Etat qui se veut le champion des usines françaises a surtout démontré qu’il était là encore celui de la défense des actionnaires contre les salariés. Ces derniers concourent aux bénéfices records des groupes du CAC 40 et pour, comme c’est le cas à Gandrange, permettre à un groupe comme Arcelor-Mittal de distribuer un tiers des sept milliards d’euros obtenus en 2007, l’emploi de centaines de familles peut être sacrifié.

Hormis de pieuses déclarations, que propose ce gouvernement ? Une « veille permanente », comme l’a redit la ministre de l’Economie, pour observer « quels pans industriels vont se créer et lesquels vont disparaître ». La belle affaire ! Et puis cela ne mange pas de pain, le souhait « d’améliorer la compétitivité de la France, aider les entreprises à être plus productives, les salariés à être mieux formés, plus adaptés aux évolutions de l’économie ». Ces mots, ressassés depuis des lustres, font de moins en moins illusion auprès de celles et ceux qui paient la « compétitivité » aux prix fort, de la précarité, des bas salaires, de la vie en miettes et ne voient rien venir en retour. Cette réalité insupportable vient se telescoper à d’autres chiffres qui ne demandent qu’à prendre encore plus sens. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles cumulent à elles seules 280 milliards d’euros. N’y a-t-il pas là terrain à une autre fiscalité intégrant des critères de justice et d’efficacité sociale ?

Il est une « rupture » décisive qui pourrait être engagée avec une réalité prégnante depuis plus de vingt ans : alors que les richesses produites explosent, les bénéfices des « stars » du CAC 40 en attestent, la part des salaires elle a regressé et stagne désormais. La compétitivité est là mais elle est gangrenée par le cancer financier. Le pire est que celui-ci peut encore prospérer grâce à la crise boursière actuelle : les fonds spéculatifs, les LBO à l’origine des rachats puis liquidations de nombre de petites et moyennes entreprises, vont pouvoir élargir leurs prédations grâce à la baisse des cours. Quel est le rôle de l’Etat : « observer » la concurrence libre et non faussée ou mettre en place des outils contraignants, en matière de crédit, d’impôts ou de formation ?

Le fait nouveau de ce début d’année, qui coïncide avec un rendez vous électoral, est que désormais il faut compter avec la voix des salariés du privé qui commence à s’élever et trouve désormais un écho national. Cela ne peut que contribuer à rouvrir la tenaille dans laquelle MEDEF et gouvernement veulent enfermer les syndicats pour les affaiblir et accélérer les « réformes » antisociales portées par Sarkozy. Ce dernier a du faire marche arrière sur son implication dans la campagne électorale. Avec le logement, le pouvoir d’achat et l’emploi viennent de faire irruption dans le débat.

 

Parti Communiste Français,

Le 20 février 2008


Pouvoir d’achat / Fonctionnaires : L’arnaque !
 
 

 

Le ministre du Budget et de la fonction publique, Eric Woerth a proposé aux syndicats de fonctionnaires une " revalorisation " de 0,8% du point d’indice en 2008.
 


L’inflation étant de 1,6%, le gouvernement propose donc en réalité, une diminution de 0,8% du pouvoir d’achat des 5 millions de français qui travaillent dans la fonction publique.

Nicolas Sarkozy et son gouvernement s’étaient autoproclamés champions de la défense du pouvoir d’achat. Désormais, ils donneraient plutôt dans le tour de passe-passe. Concrètement, pour les cinq millions de fonctionnaires comme pour l’immense majorité des français, la baisse du pouvoir d’achat va continuer et s’amplifier. Ces manipulations relèvent purement et simplement de l’arnaque.

 

 

 

Parti Communiste Français

Paris, le 19 février 2008.


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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 19:55

Sauvegardons la laïcité de la République

Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l’article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, démocratique, laïque et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République.

 
 

La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quelles que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses.

Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l’égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l’expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin.

 

Dans un monde aujourd’hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d’accès à l’information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des évènements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l’émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur  place au doute, à l’imagination et à la créativité.

 

C’est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s’opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. À l’heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la liberté, l’égalité et la fraternité. 


VOUS AUSSI, SIGNEZ LA PETITION POUR UNE REPUBLIQUE LAÏQUE :

 

http://www.appel-laique.org

 

 

Le PCF se joint à ces premières organisations signataires :

 

- Comité Laïcité  République

- CAEDEL
- Europe et Laïcité

- Centre d'Entraînement au Méthodes d'Education Active
- CEMEA

- Conseil National des Associations Familiales Laïques
- CNAFAL

- Comité National d'Action Laïque
- CNAL

 - CRAP
- Cahiers Pédagogiques

- Délégué Départementaux de l'Education Nationale

- Eclaireuses et Eclaireurs De France

- EGALE

- Fédération des Conseils de Parents d'Elèves

- FCPE

- Fédération Générale des Pupilles de l'Enseignement Public

- FOEVEN

- Francas

- Jeunesse au Plein Air

- Les Pénélopes

- Ligue de l’enseignement

- Ligue des Droits de l’Homme

- Mission Laïque

- Mouvement Jeunes Femmes

- Mouvement pour l'abolition de la prostitution et de la pornographie et de toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes (MAPP)

- OCCE

- PRISME

- REGARDS de FEMMES

- Solidarité Laïque

- SOS Sexisme

- UNADFI

 - Union des Familles Laïques – UFAL

- Conférence des présidents des Cercles Condorcet

- Grand Orient de France

- Le chevalier de la Barre

- Libre Pensée

- Union Rationaliste


 

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 17:20

Amiante et fibres céramiques :

comment on empoisonne les travailleurs

 

Il y a des scandales qui ne sont pas seulement des scandales, mais plutôt des symptômes de cette gangrène qu’est le système capitaliste. Le scandale de l’amiante en fait partie.

L’amiante est une fibre minérale qui a des propriétés physico-chimiques remarquables : elle est très résistante, notamment aux fortes températures, et c’est pourquoi elle est utilisée pour l’isolation (flocage anti-incendie), la garniture d’embrayage et de freins pour l’automobile, et sous forme d’amiante ciment dans le BTP (tuyaux, couvertures etc).

Ses propriétés, la facilité d’extraction et de filage en ont fait un matériau très utile et à faible coût (cinq fois moins cher qu’une fibre minérale artificielle). Les principales mines se trouvent au Québec, en Afrique du Sud, en Australie et au Brésil. En 1962, la France était le 7e producteur mondial d’amiante, grâce à une mine en Corse.

Graves risques sanitaires

Cependant, les propriétés de l’amiante impliquent également de graves risques sanitaires : épaississement de la plèvre, lésions pleurales, cancers, etc. De nombreuses études et recherches ont dénoncé ces risques. Dès 1906, un rapport soulignait la forte mortalité des ouvriers des usines de tissage et de filage de l’amiante. En 1945, un tableau des maladies professionnelles liées à l’amiante est établi. En 1971, une réunion se tient à Londres, où des « patrons de l’amiante » prennent connaissance des études scientifiques prouvant sa nocivité. En 1978, le parlement européen souligne le caractère cancérigène de l’amiante. En 1982, le patronat décide de créer le Comité Permanent Amiante (CPA), où siègent aussi les syndicats. En 1986, les Etats-Unis demandent l’interdiction de l’amiante. S’appuyant sur un rapport du CPA, la France refuse. En 1991, l’Allemagne demande son interdiction en Europe, mais le CPA et le Lobby minier canadien font pression pour qu’il n’en soit rien (la France est alors le 1er importateur d’amiante). Il faudra attendre 1997 pour que soit enfin interdit l’usage de l’amiante, soit 91 ans après le premier rapport scientifique.

En France, on prévoit 3000 décès par an, jusqu’en 2025, à cause de l’amiante. Il a fallu attendre que l’amiante tue des profs de fac (à Jussieu) pour que le scandale éclate.

La fonderie Aubert et Duval

Pour prouver que la vie des salariés n’a pas beaucoup de valeur, aux yeux des capitalistes, citons le cas de la fonderie Aubert et Duval, aux Ancizes (Puy-de-Dôme). Les faits décrits par George Renoux (secrétaire CGT Aubert et Duval) sont édifiants. En 2003, un plan social s’abat sur la fonderie Aubert et Duval. Elle fabrique des aciers spéciaux, notamment pour l’aéronautique. Il est prévu de licencier 80 salariés sur les 1400 que compte la fonderie. Curieusement, les 80 salariés – dont George Renoux – sont quasiment tous à la CGT.

Dans le cadre de ce « plan social », une réunion d’information est organisée par la direction. Et là, stupeur : les salariés découvrent les risques qu’ils courent en travaillant. L’amiante est partout, dans l’entreprise – l’isolation des fours, des tuyaux, des ateliers, la couverture, et même la clôture du site – , mais les ouvriers n’avaient jamais été informés des risques encourus. Certains cadres étaient au courant, mais ils avaient pour consigne de minimiser l’affaire.

Lors de la réunion, les salariés apprennent que l’exposition à l’amiante peut permettre un départ anticipé en retraite à partir de 50 ans… à condition que les plaques pleurales soient reconnues « maladie professionnelle » ! Or seule l’exposition à l’amiante – ou aux Fibres Céramiques Réfractaires, dont nous reparlerons plus loin – entraîne des plaques pleurales…

Les maladies graves dues à l’amiante apparaissent parfois vingt ans après l’exposition, et l’espérance de vie après l’apparition de la maladie est très courte : un an, par exemple, pour un cancer de la plèvre. Le départ anticipé est donc la moindre des choses !

Au lendemain de cette réunion, les salariés se sont précipités chez des pneumologues. Résultat : 200 salariés présentaient un épaississement de la plèvre ou des plaques pleurales. Les salariés comprirent alors que leur patron les avait exposés, en toute connaissance de cause, à un risque mortel. Le travail était déjà très pénible, dans les fonderies. Les salariés évoluaient à proximité d’un four à 1000°, ou près du métal en fusion, et respiraient des poussières de métaux lourds. [1]

Un bras de fer s’est engagé entre la direction et les salariés, mais aussi entre les salariés et la Caisse Régionale d’Assurance Maladie, qui ne voulait pas reconnaître la maladie professionnelle. Une action en justice a été lancée. Entre temps, un premier salarié est décédé.

La tactique employée par les patrons et la Sécu est la suivante : ils font traîner les actions en justice le plus longtemps possible, et les décès se suivent pendant que les indemnisations restent bloquées. Ces gens poussent l’horreur jusqu’au bout : lorsque la justice reconnaît les salariés comme victimes, ils sont déjà 6 pieds sous terre !

Suivant une vieille ruse, les patrons font aussi du chantage à l’emploi. Ils disent que si les salariés ayant droit à la « retraite amiante » partent tous en même temps, l’entreprise ne pourra pas s’en remettre. Ils disent également préférer fermer le site que devoir le désamianter intégralement et d’un seul coup ! Résultat : les ouvriers travaillent toujours dans l’amiante, et le désamiantage ne se fait que peu à peu.

Les FCR : tout aussi dangereuses

Mais le plus fort, c’est qu’on remplace l’amiante par les FCR (Fibres Céramiques Réfractaires), qui sont aussi dangereuses que l’amiante : elles provoquent les mêmes maladies et entraînent les mêmes risques, à long terme. Malgré plusieurs études scientifiques sérieuses, malgré l’information faite auprès des services de l’Etat, ces FCR ne sont toujours pas interdites. Elles sont pourtant classées toxiques et cancérigènes depuis 1975, et, depuis 2001, l’Etat est régulièrement informé des risques encourus.

De 15 000 à 20 000 personnes sont actuellement exposées aux FCR, en France. Comme avec l’amiante, les patrons et l’Etat attendent les morts avant de réagir. Si on les laissait faire, il leur en faudrait sûrement des centaines. Et que pèsent 100 ou 200 morts face aux profits des grands groupes industriels ? Les FCR sont trois fois moins chères que d’autres fibres, tout aussi résistantes mais non toxiques.

Décidément, les profits sont tout pour le capitaliste. La santé, le bien-être, l’épanouissement des salariés est le cadet de ses soucis. L’exemple de l’amiante – et des FCR – a valeur d’argument contre le capitalisme. Ces scandales ne sont pas l’œuvre d’un ou deux « patrons voyous », mais bien de tout un système. Ils prouvent aussi que l’Etat n’est pas aussi « neutre » qu’on voudrait nous faire croire. Il est entre les mains de la classe dominante et joue le rôle de gardien du temple capitaliste.

Je tiens à remercier George Renoux pour ses explications sur le cas Aubert et Duval. Le combat qu’il mène avec les camarades des Ancizes n’est pas vain. Le PCF lutte et luttera pour que les salariés ouvrent les yeux et pour soutenir toutes les victimes de ce système à bout de souffle.

Sylvain Roch (PCF Moulins)

 

 
www.lariposte.com

 

 

[1] Les salariés, chez Aubert et Duval, frôlaient l’esclavage. Les salaires étaient si bas que les ouvriers maintenaient une petite activité agricole pour pouvoir vivre, et le font encore aujourd’hui. Dans les années 60-70, des travailleurs d’origine maghrébine furent employés, car la main d’œuvre locale n’acceptait plus des salaires aussi faibles. D’ailleurs la direction parle aujourd’hui de faire venir des Polonais pour pouvoir maintenir des salaires indignes.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 15:33
L’argent aux salaires...
ou aux actionnaires ?


De l’Argent, en France, il y en a. Et beaucoup. Mais où passe-t-il ? Comment expliquer que notre pays n’a jamais été aussi riche alors que les Français, dans leur grande majorité, ont de sérieux problèmes de pouvoir d’achat ? Comment comprendre, alors qu’on n’a jamais autant travaillé et produit, qu’on nous répète : « les caisses sont vides » ?

On nous ment. Les gens le sentent. L’argent existe dans ce pays et les communistes ont décidé d’organiser une campagne de vérité sur tous ces possibles (salaires, logement, éducation) qui se ferment tant ces richesses sont concentrées et utilisées à l’opposé de toutes les attentes.

Richesses accaparées

Dire la vérité sur l’Argent, c’est montrer d’abord comment ces richesses sont accaparées. Les grandes fortunes prospèrent. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles pèsent 280 milliards d’euros. Les principaux groupes génèrent des bénéfices colossaux, comme Total (13 milliards d’euros en 2007). Des pactoles qui terminent pour l’essentiel dans les poches des actionnaires. Certains s’enrichissent sans compter. Dernièrement, la presse révélait que les dirigeants du CAC 40 « avaient vu leur rémunération bondir de 40% »... Les grands patrons français sont désormais les mieux payés des patrons européens. Sans doute pensent-ils qu’ils valent des centaines de fois plus qu’un de leurs salariés, qu’un homme ou une femme « ordinaire ».

Ils se servent à la louche

Sarkozy, qui s’y connaît en auto-augmentation (+140%...), ou Mme Parisot du MEDEF jugent légitime ces très hautes rémunérations car liées, selon eux, au mérite, à la performance. Ce qui n’est même pas le cas. Et de quelles performances s’agirait-il ? Servent-elles le bien public ? Le progrès social, les régions, le pays ? Non et chacun le sait. Ces performances-là servent les dividendes, la seule rentabilité financière, au prix de plans sociaux, de délocalisations, des villes sacrifiées quand l’occasion se présente de gagner encore plus. Ce sont les mêmes qui d’un côté donnent des leçons, refusent les augmentations de salaires, veulent toujours plus de flexibilité, prétendent casser l’âge de la retraite et qui, de l’autre, se protègent avec des parachutes dorés, se servent à la louche, s’autojustifient.

Gagner plus

Dire la vérité sur l’argent, c’est exiger que ces sommes soient utilisées autrement, soient rendues utiles. C’est démontrer que les salaires ne sont pas les ennemis de l’emploi et de la relance de notre industrie, bien au contraire. Travailler plus, les salariés français le font déjà. Ils sont les premiers au hit-parade européen de la productivité horaire. Gagner plus, ils le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 € comme c’est le cas de la moitié des salariés du pays. Neuf mois après l’élection de celui qui osait se présenter comme le « président du pouvoir d’achat », les mêmes font une amère expérience : les seules mesures prises après le renouvellement d’une majorité de droite à l’Assemblée furent prises au profit des plus riches de ce pays. Les salariés au pouvoir d’achat étranglé par les bas salaires n’ont le droit à rien ou pire, pour certains d’entre eux, qu’à la fermeture de leur usine. S’il est une « rupture » à opérer, c’est bien celle-là : alors que depuis plus de vingt ans les richesses produites explosent, la part des salaires elle a régressé. Il est temps de redresser la barre. Le fait nouveau de ce début d’année est qu’il faut compter avec la voix des salariés du privé qui commence à s’élever et trouve désormais un écho national.

Utiliser autrement l’argent

Dire la vérité sur l’argent, c’est faire la preuve que notre économie n’a pas besoin de plus de précarité et de flexibilité mais bien au contraire de qualifications, de droits ; c’est mettre l’accent sur la question des retraites et de leur financement ; c’est faire tomber les masques de nos élites prêtes à tuer notre protection sociale pour la confier aux assurances privées ; c’est parler des investissements possibles pour l’emploi et la formation ; c’est opposer au projet de contrat de travail unique du gouvernement la promesse d’une maîtrise par les salariés de leur travail et de leur carrière ; c’est prendre à bras-le-corps les inégalités professionnelles et les temps partiels imposées aux femmes.

Des élus communistes et républicains utiles au quotidien

Pour imposer cette nouvelle logique, pour rendre l’argent utile, pour redonner valeur au travail et aux salaires, il va falloir à la fois de profonds changements politiques et une intervention forte des travailleurs et des citoyens. Avec le vote du 9 mars prochain, vous pourrez donner de la force aux revendications du monde du travail dans notre canton et dans notre commune : avec des élus  qui luttent et construisent, qui veulent l’intervention des salariés dans les gestions des entreprises, la taxation des revenus financiers, une politique du crédit favorisant l’emploi et non la finance. C’est à cela que les communistes veulent contribuer : reconstruire la gauche pour qu'elle soit vraiment au service des jeunes et des travailleurs. C’est le sens qu’aura le vote pour les candidats soutenus par le PCF et pour les listes où ils seront présents. Scrutin local mais aussi premier test grandeur nature pour le sarkozysme, les élections municipales et cantonales donneront l’occasion aux citoyens de se faire entendre.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 13:03

Société générale : 5 milliards d'€ en fumée
 

La Société Générale, troisième plus grande banque française, a annoncé une perte de 7 milliards d’Euros, dont 4,9 milliards aurait pour origine « une fraude interne », du fait d’un seul employé.

 

Incompétent notoire, fraudeur génial ou grossière manipulation de communication, les experts financiers ont déjà tranché : un seul homme ne peut être responsable d’une fraude d’une telle ampleur.

 

Depuis plusieurs semaines, la crise financière s’aggrave, provoquant même un véritable Krach boursier ces derniers jours. Dans ce paysage financier apocalyptique, tous les coups de communications sont permis pour masquer la faillite du capitalisme financier. Quel dramatique aveu d’échec pour la troisième banque française, et plus largement pour le système financier que d’être dans l’incapacité à s’auto-réguler !

 

C’est ainsi, que la Société Générale invente le dreyfus-trader. Plus c’est gros, plus ça passe.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 12:40
Grève dans la grande distribution : le patronat doit passer à la caisse !

 

Pour la première fois, les salariés de la grande distribution lance un mouvement social d’ampleur national pour dénoncer les conditions de travail et les bas salaires.
 

L’ampleur de la mobilisation rompt l’omerta qui régnait autour d’un grand scandale du capitalisme français, celui d’un enrichissement considérable des grands groupes de la distribution au détriment de leurs salariés qui connaissent des taux records de salariés au SMIC et de temps partiels imposés.

 

Le PCF apporte son soutien aux revendications des salarié-es en luttes et réclament avec eux la revalorisation de leurs salaires, la fin du temps du partiel imposé et de la précarité comme mode de gestion social. Il est temps que le patronat de la grande distribution passe à la caisse.

Parti communiste français

 

Paris, le 1 février 2008




lutteplacide.JPG

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 11:27
Elections municipales et cantonales – 9 et 16 mars 2008

« Vote pour toit »

A trois semaines des élections municipales et cantonales, la Fondation « Abbé Pierre » a publié un rapport explosif sur le logement. On y apprend que de nombreux Maires ne respectent pas la loi qui indique que dans chaque commune l'offre de logement public doit atteindre un seuil de 20% (loi SRU).
Avoir un toit, un droit?

Trois millions de mal logés en France. Cette question est devenue majeure pour nos concitoyens.
Un Français sur deux qui craint de perdre son logement (enquête BVA / L'Humanité/La Vie). Listes d'attente, exclusion des centres-villes, logements insalubres, sans-logis, difficultés d'accès au premier logement pour les jeunes, flambée des loyers et des charges... elle ne touche plus seulement les plus modestes.

Et quand le pouvoir d'achat est la première préoccupation, le logement est devenu pour beaucoup de familles le premier poste de dépense. Pire, il y a trente ans, la part du budget des ménages consacrée à l'habitat était équivalente quelques soient les revenus, aujourd'hui elle représente 25% pour les plus modestes, 11% seulement pour les plus riches!

C'est inadmissible.
La droite, la gauche, ce n'est pas la même chose

Les gouvernements de droite ne cessent d'aggraver la situation. La pénurie, fait s'envoler les loyers comme les prix de l'immobilier. La politique de la ville encourage les démolitions sans que les reconstructions soient toujours au rendez-vous. Les aides à la construction et à la réhabilitations diminuent. Les offices HLM sont étranglés financièrement et incités à se privatiser. Dans certaines villes ou certains quartiers, accéder à la propriété devient impossible même avec un pouvoir d'achat correct. Ce sont les ghettos des riches.

Nicolas Sarkozy a trouvé la réponse au problème: « tous propriétaires ». Mais sans augmentation des salaires. Il projette même la vente d'un logement HLM sur trois. Les banques se frottent d'avance les mains en pensant aux remboursements d'emprunt. Jusqu'à une crise des « subprimes » comme aux Etats-Unis?
Le logement n'est pas une marchandise

Beaucoup de maires de gauche, et d'abord les maires communistes, travaillent activement à répondre aux besoins. Ils agissent contre la spéculation immobilière, construisent du logement pour tous et de qualité, diversifié. Ils sont les premiers à intégrer la « haute performance énergétique et écologique ».

Mais tous ces efforts sont limités voire contrariés par la politique nationale dont le logement est et doit rester une compétence. C'est pourquoi les candidats communistes porteront dans ces élections les exigence de:

● la construction de 600000 logements publics en France sur cinq ans.
● un plan d'élimination de l'habitat insalubre
● une “ Charte des hôtels meublés ”, afin d’assurer la dignité des conditions d’habitation ainsi qu'un partenariat entre collectivités territoriales et Offices publics pour le logement d'urgence
● le gel, dans l'immédiat, des loyers avec compensations pour les Offices HLM
● l'application de la loi SRU qui imposent aux villes de se doter de 20% au moins de logements publics et l'inégibilité pour les maires ne respectant pas la loi comme à Saint Maur (94), Neuilly (92) Toulon (83) ou Nice (06)
● le maintien de l'usage des fonds du livret A pour le logement et la revalorisation de la participation des employeurs pour retrouver le « 1% logement »

Une semaine après le vote des 9 et 16 mars prochains, avec le retour du printemps, les expulsions seront de nouveau autorisées par les préfets. Les candidats communistes proposent la suspension de toute expulsion locative tant qu'il n'y aura pas de dispositions concrètes de la loi sur le droit au logement opposable et agirons en ce sens. Cela vaut le coup de voter pour eux et de les élire.
Des chiffres pour comprendre...


►435 villes n'ont pas respecté l'objectif fixé par la loi SRU d'aller vers les 20% de
logements publics. Seules140 constats de carence ont été dressés de 2002 à 2006.
►Seuls 13% des étudiants peuvent bénéficier d'un logement en cité U.
►100 000 Sdf, 1.031500 personnes privées de domicile personnel, 823000 hébergées chez des tiers, 2187000 sans sanitaires ou en surpeuplement aggravé (rapport annuel 2008).
►Depuis 1997, l'Etat a baissé sa participation aux réhabilitations de 100000 logements par an.
►+93% c'est l'écart entre un loyer public et privé en France. + 172% à Paris.
►En 6 ans, les loyers ont augmenté en moyenne de 30%, les charges de 44% en 10 ans, l'énergie et l'eau de 40%
►Prix moyen du m2 à l'achat, à Aix, 4180 €, Lyon 3044 €, à St-Maur 4570€, à Paris 6223 €. A la location, le m2, Maisons-Alfort, 16,36€, Versailles, 17,83€, Nice, 13,61€, Paris, 22,94€,
►Moyenne de la surface des résidences principales en France: 37 m2 par personnes enfants compris

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 14:32

    Le Parti communiste apporte son soutien à la grève des personnels de l’Education Nationale du 24 janvier.

 

    Le gouvernement reste sourd aux revendications exprimées. Pire, il multiplie les provocations et poursuit sa politique de casse du service public de l’Education Nationale. Dès la prochaine rentrée scolaire, des milliers de postes seront supprimés ; de lourdes menaces pèsent sur l’école Maternelle. L’annonce d’un « service minimum dans les écoles » vise à transformer les collectivités locales en briseuses de grève mais la manoeuvre a fait long feu. L’immense majorité des municipalités ont décidé de ne pas tomber dans le panneau de la manoeuvre gouvernementale. C’est tout à leur honneur.

 

    Pour relever les défis de notre époque l’école a besoin d’une toute autre ambition. Réussir c’est se donner les moyens de la réussite scolaire de tous au plus haut niveau : Pour cela, il faut réduire les inégalités scolaires, créer un fonds national de lutte contre les inégalités, préserver l’école Maternelle. A l’opposé de la réduction des postes, il faut un plan ambitieux de formation et de recrutement des enseignants.

 

   Pour aller dans ce sens le budget de l’Education Nationale doit-être revu à la hausse : les moyens existent dans notre pays. Il n’est que voir les 600 milliards d’euros envolés en fumée en 2 jours à peine dans le fracas du Krach boursier.

Parti communiste français

Paris, le 23 janvier 2008.

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:03

 

Élections municipales et cantonales - 9 et 16 mars 2008

Battre la droite et gagner de nouveaux droits !

 

Un an après la victoire de Sarkozy, les élections municipales et cantonales doivent lui envoyer un message clair : les jeunes et la majorité de la population contestent sa politique et celle de la droite. Des politiques qui se déclinent au plan local : apartheid social, clientélisme, destruction des services publics, stigmatisation des étrangers… Aussi battre partout la droite peut leur mettre un coup d’arrêt. Pour construire des politiques solidaires et gagner des nouveaux droits qui changent la vie des jeunes et de l’ensemble de la population.

 


Stop aux politiques régressives de la droite !

 

Derrière la politique de civilisation de Sarkozy se profile un reformatage libéral de la France : autonomie des universités, casse du code du travail et du droit à la retraite, immigration « choisie » Alors qu’il se disait le candidat du pouvoir d’achat des Français, la vie est de plus en plus dure pour la quasi-totalité de la population. Mais pas pour ses amis à qui il distribue des milliards d’euros de cadeaux fiscaux. Des milliards qui manquent aujourd’hui pour l’emploi, la formation, les services publics. La politique de Sarkozy creuse les inégalités entre les populations et les territoires.
Lors de ces élections municipales et cantonales, il est possible de sanctionner cette politique en battant l’ensemble des relais locaux de Sarkozy. Car derrière les grandes lois régressives de la droite existent dans de nombreuses villes et départements des politiques menées par la droite et ses amis du centre, et ayant le même fond. Absence de constructions de logements sociaux, politique sécuritaire, privatisation de services publics ou parfois leur disparition, sont le lot de nombreuses villes et départements. Mettre fin à ces politiques de casse sociale est un enjeu pour nos vies.

 


Dans nos villes et nos départements : à gauche toute, avec les candidats du Parti Communiste Français !

 

Pour battre la politique de la droite, cela ne peut se faire qu’en portant des propositions qui changent concrètement la vie des populations. C’est le combat des communistes dans chaque ville et chaque canton. Les listes de rassemblement auxquelles ils participent ainsi que leurs candidats aux cantonales sont porteurs des exigences de solidarité, de luttes contre les inégalités, de démocratie locale qui existent dans la population. Gagner de nouvelles villes et de nouveaux départements à gauche permettra de mettre en place des politiques transformatrices qui peuvent favoriser l’émancipation et la réussite de tous.

 

          
Changer la vie des jeunes, maintenant !

 
Les jeunes ne sont pas épargnés par les dégâts de la politique de Sarkozy : autonomie des universités, réformes des bacs pros, centres éducatifs fermés, etc. Chacune de ces réformes est une barrière de plus dans la possibilité pour tous de réussir sa vie. Ces barrières se concrétisent dans les difficultés quotidiennes que vivent des millions de jeunes ; difficultés à réussir sa formation, à trouver un emploi, un logement, à aller chez le médecin, à participer à la vie locale.
Casser ces barrières est fondamental pour changer nos vies. Être autonome, pouvoir construire sa vie, faire des projets d’avenir, doit être un droit ! Il faut sécuriser notre futur, casser cette machine ultralibérale, donner la liberté à toutes et tous de faire nos propres choix, de grandir et de nous épanouir. Il ne s’agit pas d’égalité des chances mais d’égalité des droits partout et pour tous, de nouveaux droits pour les jeunes.
Les jeunes communistes veulent sortir de la loi du marché tous les droits fondamentaux : la santé, l’éducation, le logement les transports, la culture... et œuvrer à l’extension maximale de la sphère publique. La gratuité est une solution pour certains d’entre eux. En effet, elle permet de sortir des échanges marchands et de financer ces droits par la solidarité nationale : de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins. Dans cette démarche, les services publics, avec intervention citoyenne, peuvent permettre de casser la loi du marché, en fournissant des biens nécessaires à tous.
Les villes et les départements sont souvent décisionnaires dans de nombreux domaines touchant aux questions sociales ou de solidarité : santé, éducation, emploi, logement, etc. Voilà pourquoi les élections municipales et cantonales vont être fondamentales. Les collectivités territoriales peuvent être des points d’appuis pour gagner la mise en place d’un certain nombre de droits. Les jeunes doivent se saisir des nombreux espaces locaux démocratiques pour faire entendre leurs exigences.

Les candidats communistes s’engagent à porter partout des propositions pour mettre en place de nouveaux droits pour les jeunes. Des droits qui changent nos vies tout de suite. La participation des jeunes est indispensable pour leur mise en place.

 


Mouvement Jeunes Communistes de France

www.jeunes-communistes.org

 
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