Le Parti communiste apporte son soutien à la grève des personnels de l’Education Nationale du 24 janvier.
Le gouvernement reste sourd aux revendications exprimées. Pire, il multiplie les provocations et poursuit sa politique de casse du service public de l’Education Nationale. Dès la prochaine rentrée scolaire, des milliers de postes seront supprimés ; de lourdes menaces pèsent sur l’école Maternelle. L’annonce d’un « service minimum dans les écoles » vise à transformer les collectivités locales en briseuses de grève mais la manoeuvre a fait long feu. L’immense majorité des municipalités ont décidé de ne pas tomber dans le panneau de la manoeuvre gouvernementale. C’est tout à leur honneur.
Pour relever les défis de notre époque l’école a besoin d’une toute autre ambition. Réussir c’est se donner les moyens de la réussite scolaire de tous au plus haut niveau : Pour cela, il faut réduire les inégalités scolaires, créer un fonds national de lutte contre les inégalités, préserver l’école Maternelle. A l’opposé de la réduction des postes, il faut un plan ambitieux de formation et de recrutement des enseignants.
Pour aller dans ce sens le budget de l’Education Nationale doit-être revu à la hausse : les moyens existent dans
notre pays. Il n’est que voir les 600 milliards d’euros envolés en fumée en 2 jours à peine dans le fracas du Krach boursier.
Parti communiste français
Paris, le 23 janvier 2008.