Pour rester en contact avec tous les aulnésiens...
Le blog des élus communistes et républicains du
Conseil Municipal d'Aulnoy-lez-Valenciennes
Présentation
:
Le blog du groupe "Ensemble, Aulnoy au coeur", regroupant les élus communistes et républicains
:
Les élections municipales de Mars 2008 ont envoyé trois conseillers municipaux communistes et républicains au Conseil Municipal d'Aulnoy-lez-Valenciennes. Ce blog a pour but de permettre aux jeunes et aux salariés aulnésiens de rester en contact avec eux.
Une délégation de parlementaires et d’élus régionaux du PCF s’est rendue à la préfecture de Lille pour
dénoncer les suppressions d’emplois et proposer des alternatives.
Ils refusent le déclin de leur région. Hier matin, une délégation d’élus communistes,
dont les parlementaires Alain Bocquet et Jean-Jacques Candelier, députés, Michelle Demessine et Jean-Claude Danglot, sénateurs, et Jacky Hénin, député européen récemment réélu, s’est rendue
mardi à la préfecture de région pour dénoncer la casse industrielle, la multiplication des plans de licenciements et proposer des alternatives. « Nous avons été écoutés, mais, pour
l’heure, sans engagement », affirme Alain Bocquet. Revenant sur les propos du chef de l’État au Congrès de Versailles où celui-ci déclarait : « Il faut que les actionnaires
soient justement rémunérés et les salariés justement considérés », Alain Bocquet s’insurge : « Dans notre région, la considération envers les salariés, c’est 23 762 suppressions
d’emplois ! » Les élus communistes du Nord Pas-de-Calais ont montré, exemples concrets à l’appui, l’ampleur de la crise et ses conséquences. Arc International-Verrerie, Faurecia
Auchel, Wagon Automobile Douai, La Redoute Roubaix, La Compagnie maritime transmanche à Calais, Sodemeca (groupe Michelin), ArcelorMittal Isbergues…
Des dizaines d’entreprises touchées et autant de plans sociaux. Les élus
dénoncent le fait que la droite ait rejeté, le 28 mai dernier, les propositions de loi des parlementaires communistes visant à interdire les licenciements quand une entreprise fait des
bénéfices ou à donner des droits d’intervention nouveaux aux salariés. Dans l’immédiat, ils demandent la mise en place d’une conférence régionale permanente réunissant le conseil régional et
les conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais ainsi que les acteurs économiques et les syndicats pour contrôler l’utilisation de l’argent public et mettre en place des solutions propres à
soutenir l’emploi dans cette région.
Que le temps passe vite, déjà un an que nous vous souhaitions de bonnes vacances !
En cette période estivale, propice au repos, aux mauvais coups du gouvernement quand tout le monde est
démobilisé, nous souhaitons à tous les aulnésiens de bien profiter de la météo que nous souhaitons tous clémente, pour nos enfants d’abord qui ont besoin de repos après une année scolaire. Nous
souhaitons beaucoup de réussite au centre de loisirs même si certaines choses nous posent problème, mais ce n’est pas période à polémique.
Nous souhaitons de bonnes vacances à tous ceux qui peuvent partir ainsi qu’à ceux qui n’ont
malheureusement pas cette possibilité.
Nous vous donnons rendez-vous en septembre, même si nous restons à votre écoute et à votre disposition
pendant les mois de juillet et août. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, doléances. Comme d’habitude nous transmettons et vous donnons les réponses si nous avons la possibilité de
le faire.
Jean-François Malaquin, Arnoldo Martelossi, Philippe Perek.
Quinze jours après l'élection européenne, Nicolas Sarkozy vient, devant le Congrès réuni à Versailles, de donner à la majorité UMP sa
nouvelle feuille de route: elle est catastrophique. Si toutes les mesures qu'elle contient sont appliquées dans les mois à venir, ce sera un désastre pour les jeunes, les salariés, les chômeurs,
les retraités et leurs familles, pour nos services publics, pour notre industrie, pour le pays tout entier.
Nicolas Sarkozy vante désormais dans les mots le modèle social français qu'il détruit morceau par morceau avec son gouvernement. La
crise du système capitaliste est passée par là. Mais dans les faits, que propose-t-il? D'accélérer dans la même direction: précarité, flexibilité et temps partiel; recul de l'âge de la retraite;
chasse aux dépenses publiques, aux services publics, et aux « niches sociales », c'est-à-dire aux protections des salariés; non remplacement des départs en retraites; suppression de
moyens et d'emplois dans les collectivités locales; rupture des principes d'égalité; mise en concurrence et privatisations dans l'éducation et la formation; nouveaux cadeaux aux patrons
(suppression de la taxe professionnelle) et nouveaux impôts pour le grand public (taxe carbone)....
Quant aux salaires, au pouvoir d'achat et à la lutte contre le chômage, c'est un silence assourdissant, sauf ce cri du coeur
présidentiel: « le travail doit être justement considéré, les actionnaires justement rémunérés ». Des belles paroles pour ceux qui travaillent, du sonnant et du trébuchant pour
les profits! Tout est dit.
C'est une politique entièrement tournée contre le monde du travail, uniquement destinée à accroître toujours plus le soutien de l'Etat aux
rendements financiers du capital. On voit ce que cela donne depuis maintenant dix mois. La croissance va reculer de 3,5% en 2009 et l'Unedic annonce 595.000 chômeurs de plus cette année.
Continuer dans cette voie est une folie. Cette politique ne fera que nous enfoncer dans la crise sociale, démocratique, écologique que nous traversons, au lieu de nous en sortir.
Le Président promet des consultations mais pour lui, tout est déjà décidé. Contrairement à ce qu'il prétend, la droite UMP n'a reçu aucun
« feu vert » dans les urnes le 7 juin pour accélérer cette politique. C'est même le contraire. L'abstention record enregistrée ce jour là marque une défiance et un rejet largement
majoritaire à l'encontre des politiques libérales appliquées en Europe et en France. La réalité des chiffres, c'est qu'un Français sur dix seulement a voté pour les listes UMP le 7 juin.
La majorité du pays, c'est la nôtre, nous qui sommes ouvriers et avons manifesté pour l'emploi, les salaires et les retraites ces derniers
mois, employées dont les revenus ne permettent plus de partir en vacances, hospitaliers outrés du saccage de notre système de santé, cadres inquiets pour l'avenir de nos enfants et celui de notre
pays, salariés rayés d'un trait de plume par des délocalisations, précaires jetés à la rue comme des kleenex, agents de la Fonction publique lutte pour la défense de services publics
pourtant indispensables à tous, lycéens, étudiants et chercheurs mobilisés toute cette année pour le partage des savoirs, citoyennes et citoyens tout simplement anxieux du devenir de nos
libertés, de la France, de la planète...
Des exigences fortes nous rassemblent face à cette politique de droite qui nous enfonce dans la crise et défigure la République, face à ce
capitalisme toujours plus destructeur de vies, de territoires, d'équilibres écologiques. Ces exigences, c'est l'ambition de travailler autrement, d'être enfin écouté au travail et de pouvoir
maîtriser ses choix professionnels, c'est le droit de pouvoir étudier, d'avoir un travail décent, de se former tout au long de sa vie, c'est la détermination à profiter d'une véritable
qualité de vie pour soi et pour ses proches, c'est l'attachement à l'égalité, à la laïcité, à la démocratie, au développement durable de nos villes, de nos campagnes, de nos mers, de la
planète, c'est la demande de reprendre le pouvoir sur l'utilisation des richesses créées par le travail, de celles déposées dans les banques...
Et ce qui doit nous unir demain, c'est l'ambition de nous rassembler sur un projet qui nous aide à résister et donne de la force à
ces perspectives. C'est l'ambition de construire des majorités populaires porteurs de ces projets, des majorités sans lesquelles aucun changement durable ne sera possible. C'est ce vers quoi le
Parti Communiste Français est déterminé à avancer. Avec vous.
Pour cela, nous sommes décidés à être de toutes les résistances, de toutes les ripostes contre les projets de la droite. Et nous sommes
décidés, dans ces combats, à avancer et à élaborer les propositions pour porter de véritables solutions à la crise. Nous avons par exemple déposé le 28 mai dernier trois propositions de loi
à l'Assemblée nationale qui rendraient notamment possibles, si elles étaient adoptées, l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui distribuent des dividendes ou qui délocalisent,
l'augmentation du SMIC à 1.600 euros, la création d'un pôle bancaire et financier public pour retrouver la maîtrise du crédit, la création d'un droit de veto suspensif pour les salariés
contre les plans de licenciements.
Nous sommes tout autant décidés à poursuivre et à élargir la dynamique que nous avons initiée avec le Front de gauche, qui rassemble le
Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, à l'élection européenne. La gauche doit changer et s'unir. Toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de
gauche ont besoin d'un commun projet de transformation qui s'attaque réellement aux injustices et à la crise sociale, démocratique, écologique.
Avec cette démarche, un nouvel espoir est né. Nous voulons en faire une dynamique majoritaire qui sorte la gauche de l'état dans
lequel elle se trouve. Nous entendons la colère des abstentionnistes. Nous partageons le malaise des électeurs socialistes qui ne se reconnaissent plus dans un PS dévoré par ses querelles
internes, obsédé par l'organisation de primaires pour la présidentielle à mille lieux des préoccupations populaires. Nous connaissons l'envie de contestation exprimée par les électeurs du
NPA mais aussi leurs doutes sur la stratégie d'isolement de ce parti. Nous comprenons les motivations des électeurs d'Europe écologie, leur message de renouvellement et leur inquiétude pour
l'avenir de la planète, même si nous les estimons difficilement compatibles avec la complaisance de certains responsables de ce mouvement à l'égard des logiques capitalistes et des thèses
libérales.
Il est possible de dépasser progressivement la situation de dispersion actuelle à condition de construire progressivement dans le débat et
l'action le projet qui va nous unir. Nous lançons pour cela un appel à toutes les femmes et tous les hommes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, d'extrême-gauche, républicains, à
toutes les forces de la gauche sociale et politique: construisons notre unité sur un projet solide et transparent. Ensemble mettons nous au travail.
Ce travail peut commencer dans les luttes. Il peut aussi se mener pour préparer les élections régionales de 2010. La droite veut
reconquérir tous les pouvoirs qu'elles a perdus en 2004. Ne la laissons pas faire. Discutons des projets régionaux qui devraient être mis en oeuvre par des majorités de gauche pour combattre la
crise et les inégalités, pour créer de la solidarité et du bien vivre. Et proposons de rassembler dans des listes le plus ouvertes possibles toutes celles et ceux qui peuvent se
reconnaître dans ces projets.
Pour tout cela, le Parti Communiste Français est disponible. Il se transforme chaque jour pour être toujours plus efficace et plus utile à
ces combats. Agissez avec lui rejoignez le. Faîtes de son énergie militante votre bien commun.
Un remaniement ministériel annonciateur de mesures toujours plus porteuses d’inégalités …
J’estime que le remaniement ministériel annoncé ce mardi 23 juin marque une nouvelle étape dans le durcissement de la politique gouvernementale.
On notera d’ailleurs la disparition dans ce remaniement du portefeuille dédié aux personnes handicapées, comme de celui dédié au logement, qui au-delà de
la simple valeur symbolique, est également inquiétante au regard des 5 millions de personnes concernées et de la nécessité d’améliorer leurs conditions de vie.
Il ne fait nul doute que ce nouveau gouvernement ne changera pas de cap et continuera, avec plus de force encore, à porter de nombreux coups à la jeunesse et aux
familles, à l’emploi, aux retraites et pensions, à la santé, aux services publics et au monde associatif, avec des mesures toujours plus porteuses d’inégalités.
L’annonce de la suppression de 16 000 postes dans l’Education Nationale en 2010, après les 13 500 cette année et les 11 200 en 2008, en est
d’ailleurs une bien triste illustration à l’heure où notre société a plus que jamais besoin que l’on investisse dans les savoirs, la recherche, l’enseignement, en un mot l’avenir.
Ceci étant encore plus vrai dans le Valenciennois et le Nord qui restent durement frappés par le chômage et la précarité, en particulier chez les jeunes.
Le prince-président dicte sa politique aux élus du peuple
Pour la première fois dans l’histoire de la 5ème République, le Président de la République s’exprimait devant les parlementaires réunis en Congrès, sans permettre de débat
en sa présence. L’intervention de Nicolas Sarkozy annonce l’aggravation d’une politique dont les français n’ont déjà que trop souffert.
Il a d’abord été extrêmement choquant de voir le chef d’une droite, pourtant aux affaires depuis 2002, s’exonérer de toute responsabilité dans la situation économique
et sociale du pays. Il en est pourtant le premier responsable. Quel aveu d’échec ; quand la parole présidentielle fait l’impasse sur les deux principaux sujets de préoccupations des
français que sont l’emploi et le pouvoir d’achat.
Comme à son habitude, Nicolas Sarkozy a d’autant plus rendu hommage au modèle français qu’il a annoncé une nouvelle étape de sa démolition. Il parle régulation et protection pour mieux
dissimuler la poursuite d’une politique libérale au service des logiques capitalistes.
En parlant de « niches sociales » et de « ceux qui sont à charge », il transforme les principales victimes de la crise en coupables. Une formule résume parfaitement
cette vision d’une société où « les actionnaires doivent être justement rémunérés, et les salariés justement considérés », ce qui explique que le silence présidentiel sur les
salaires et la redistribution des richesses.
Concernant la retraite, la manipulation est grossière. Il veut amadouer le mouvement social. D’une main, une concertation est proposée, où toutes les pistes resteraient
ouvertes, mais de l’autre, il ne reste plus grand suspense quand les trois seuls pistes évoquées sont l’âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité.
Le chef de l’Etat a pris moins de précaution pour attaquer frontalement les collectivités, qui réalisent pourtant 70% des investissements publics et doivent faire face
à un désengagement accéléré de l’Etat.
Quant à l’Etat lui même, il veut faire débattre de ses priorités tout en programmant son effacement. Pour preuve, il persiste et signe dans l’organisation du plus grand plan social :
celui de la fonction publique.
Voilà, les principales orientations de la droite pour les prochains mois. Nicolas Sarkozy était en meeting à Versailles.
Par ailleurs, et surtout, cette cérémonie, que la révision constitutionnelle votée il y a quelques mois avec une voix de majorité (celle de Jack Lang!), a une odeur de monarchie. Il est
scandaleux que le chef de l'exécutif s'autorise à donner ses ordres aux élus du peuple sans même leur permettre d'en débattre en sa présence! Encore une dérive dictatoriale du régime.
Le Conseil Constitutionnel a censuré mercredi le pouvoir, octroyé à une autorité administrative indépendante nouvellement créée, l’Hadopi, de couper l’accès à internet en cas de téléchargements
illégaux de fichiers musicaux et de films.
Battue à l’Assemblée Nationale, contredite par le Parlement européen, censurée par le Conseil Constitutionnel et dénoncée par des milliers d’internautes, il est évident que, mise à part Christine
Albanel, personne ne veut de la loi Hadopi.
Pourquoi un tel acharnement à vouloir faire passer une loi inutile, dangereuse et inapplicable ? Christine Albanel mène un combat archaique pour maintenir un modèle dépassé. Elle ferait
mieux de mettre toute son énergie à travailler sur les nombreuses pistes qui existent aujourd’hui, comme la Taxation des profits des entreprises de télécommunication, la plateforme publique de
téléchargement ou encore la licence globale.
Il est temps pour le gouvernement d’arrêter le massacre. Le message du Conseil Constitutionnel est clair : Hadopi... raté !
Le PCF perd près de 9% depuis 2004 (23,92%). Ce score apparemment mauvais doit être nuancé.Comme à
l'échelle nationale, l'électorat populaire ne s'est pas déplacé. De fait, les scores du PS et du PCF sont en dessous de ce qu'ils devraient être.Par
ailleurs, en 2005, le PCF a perdu la direction de la Mairie, qu'ils dirigeaient avec une liste d'Union de la Gauche depuis les années 1960, au profit du PS. Dans cette perspective, que le
PS perde lui aussi 2% relativise notre baisse.En réalité, le différenciel PCF/PS n'a jamais été aussi faible depuis 2004! Par contre, le score élevé de la droite (+ 10%, inhabituel à Aulnoy) doit nous prêter à réfléchir, communistes, socialistes, hommes
et femmes de gauche, ou tout simplement désireux de changement.Ici, comme ailleurs, quel rassemblement à construire?
Dans notre département ancré à gauche, c'est une catastrophe pour le Parti Socialiste. La gauche n'est
majoritaire que si on additionne le PS, le Front de Gauche et le NPA.Le Front de Gauche reste stable (-0,07%) par rapport aux résultats PCF de
2004. Si ce n'est pas une défaite pour nous, mais nous pouvons nous interroger sur les éventuelles insuffisances de notre rassemblement. Le PCF était-il trop peu identifié à travers
le Front? Le Front était-il au contraire trop peu élargi? A qui faudrait-il s'élargir? Etions nous trop faible sur le plan des propositions?Ce
score insuffisant est peut être tout simplement dû à l'abstention. Le score important, partout en France, d'Europe Ecologie, nous pousse à dire que nous ne mettons peut
être pas assez en avant nos propositions environnementales, pourtant souvent audacieuses.
Les résultats sont similaires à peu de choses près aux résultats départementaux.
(PS : -11,89%) Votre confiance permet de réélire votre député européen, Jacky Hénin. Il reste à votre service, au service de tous les salariés, au service des
luttes.
Cependant, il ne nous est point permis de parader, notre progression est presque
négligeable (+0,04%).Bien sûr, l'abstention n'a pas joué en notre faveur. Mais il s'agit bien de la circonscription où le PCF/Front
de Gauche progresse le moins par rapport à 2004.L'alliance avec le NPA aurait pu faire en sorte qu'un deuxième député antilibéral siège à
Strasbourg pour notre circonscription. Une telle alliance arriverait troisième.
Front de Gauche : 5 sièges en réalité avec notre allié d'Outre Mer
Malgré les résultats, cuisant échec du parti majoritaire. 72,18% des votants ont voté contre lui, aucun autre parti
en lice ne lui étant officiellement allié. Une coalition de la gauche et des écologistes arriverait nettement en tête devant le centre et la droite, mais la gauche peut-elle
s'unir? Sur quelle programme? L'excellent score écologiste doit être nuancé : les classes populaires et les jeunes ne sont pas allés voter.
Quoiqu'on en dise, le vote écologiste est resté nettement un vote aisé, ou en tous cas plus intellectuel (cf. les scores parisiens). Cela montre la porosité entre une partie de
l'électorat socialiste et une parti de l'électorat écologiste. Cependant, les partis de gauche traditionnels doivent prendre en compte les revendications écologistes de la
population. Le Front de Gauche progresse par rapport aux résultats du PCF de 2004, de moins de 1%. C'est une bonne
chose, mais pas une grande victoire. Avec une telle abstention populaire, un maintien est cependant en soi un succès. C'est la première fois depuis 1981 que le PS n'entraîne pas
le PCF dans sa chute. Nous envoyons trois députés communistes à Strasbourg (Jacky Hénin et Patrick Le Hyaric, du PCF, et Elie Hoarau, du Parti Communiste Réunionnais), un député
du Parti de Gauche (Jean Luc Mélenchon) et une députée apparentée communiste (Marie France Vergiat).Ces députés sont les vôtres.Avec plus de 8% dans la circonscription Centre, nous n'obtenons cependant pas de député à cause du mode de scrutin
injuste.
EN EUROPE
Les socialistes s'effondrent partout, sauf en Grèce. La droite progresse, l'extrême droite également. Les
Verts ne progressent notablement qu'en France.
Le groupe de la gauche radicale, avec les communistes, au Parlement Européen, perd des membres. L'effondrement de la gauche et des
communistes en Italie (plus aucun député à la gauche du Parti Démocrate, centre) en est la raison essentielle. Les communistes se maintiennent en République Tchèque, au
Portugal. Ils progressent en Grèce, sur un programme franchement marxiste léniniste. Enfin, les communistes chypriotes confirment leur position de parti majoritaire, en
gagnant 7%.
Je me permets de publier sur le blog une série d'articles et de réactions qui viendront progressivement, suite
aux résultats des élections européennes, sur lesquels nous avons tout l'été pour débattre, pour préparer le rassemblement que souhaite notre peuple ainsi que les luttes sociales à venir dès
septembre.
Les commentaires sont les bienvenus.
Xavier Dubois
Administrateur du blog "Ensemble, Aulnoy au coeur"
Le Front de gauche, et après ?
Marie-George Buffet a annoncé des initiatives pour prolonger le rassemblement au-delà des européennes et l’ouvrir aux citoyens et aux forces intéressés pour le
rendre majoritaire.
Le Front de gauche, un coup électoral sans lendemain ? Aux sceptiques, Marie-George Buffet a apporté un démenti très clair en annonçant, hier, une série
d’initiatives pour « poursuivre et élargir, en plus populaire, en plus citoyen, et à davantage de forces de gauche, le Front de gauche ». Le résultat, qualifié de « satisfaisant
pour une démarche naissante, inédite » doit tout à la mobilisation militante dans laquelle les communistes ont joué un « rôle clé » (6,47 % au plan national et 5 élus),
incite à « poursuivre la dynamique unitaire » au-delà des européennes, a-t-elle dit. « C’est le seul chemin », a insisté la responsable communiste, pour « créer les
conditions d’un rassemblement populaire majoritaire » à cette gauche de changement.
Un rassemblement populaire et majoritaire
Comment faire ? Pour Marie-George Buffet, « le Front de gauche n’a pas de frontières », il n’entend pas se cantonner à incarner « la gauche de
la gauche », mais vise la construction d’un rassemblement populaire et majoritaire pour une gauche de changement ». Fustigeant les combinaisons « pas sérieuses, car prenant trop
de raccourcis », imaginées pour repenser la gauche autour de François Bayrou, puis de Daniel Cohn-Bendit depuis dimanche, la secrétaire nationale du PCF estime que « la
social-démocratie est apparue sans réponse » à la crise autre que l’antisarkozysme. Lequel, à lui seul, ne permet pas « d’afficher un projet, des propositions et un rassemblement
capables de battre la droite ». « Je ne m’en réjouis pas », a-t-elle déclaré, annonçant des initiatives sur plusieurs fronts. « Le PCF va s’adresser à toute la gauche, aux
formations politiques mais aussi à l’ensemble des femmes et des hommes de gauche, pour travailler à un projet politique qui réponde aux aspirations populaires », a-t-elle annoncé.
« Des électeurs et militants du PS, du NPA qui n’ont pas participé au Front de gauche mais sentent la pertinence d’un tel front de gauche peuvent en être partie prenantes sans se
renier », explique-t-elle.
Elle a également fait la proposition, soumise à ses partenaires du Front de gauche (Parti de gauche, Gauche unitaire, République et socialisme issu du MRC) de
« créer des espaces de débat ouverts à l’ensemble des femmes et des hommes de gauche pour qu’ils prennent en main ce Front de gauche ». Des initiatives qui seront déclinées au plan
local dans tout le pays, a précisé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, avec l’objectif de les faire converger à la Fête de l’Humanité, en septembre.
Dans l’immédiat, le PCF va proposer aux forces politiques, intellectuels, syndicalistes, économistes, artistes et créateurs, personnalités et élus engagés dans le
Front de gauche de « coorganiser, dès la fin de ce mois, une initiative dans une grande salle parisienne, pour établir le plan de travail d’un projet politique élaboré au coeur des
luttes ».
Revenant sur l’abstention qui a marqué les européennes, la députée de Seine-Saint Denis estime que les électeurs ont exprimé « une souffrance sociale »
et « un doute sur l’utilité du vote » face à « une Europe qui se fait sans eux et contre eux », comme le montre le fait de n’avoir « pas tenu compte de leur vote de
2005 ». « Depuis dimanche, la droite tente de faire main basse sur le vote, mais le 7 juin n’a pas donné un feu vert aux libéraux », estime Marie-George Buffet, qui appelle à
replacer le score de l’UMP dans le contexte d’abstention, avec « moins de sept millions de voix pour ses listes, très loin du score de la présidentielle ».
Enfin, quant au résultat élevé d’Europe Écologie, il témoigne, selon elle, « des aspirations de nos concitoyens à prendre en compte les aspirations
environnementales ». Marie-George Buffet a rappelé que le Front de gauche les partage, mais elle appelle à « débattre des choix politiques qui sous-entendent un développement
durable », qui exige notamment de combattre les libéralisations comme dans les transports, ou encore de « repenser le développement industriel », et non de l’opposer aux
préoccupations écologiques.
Le score national obtenu par le Front de gauche est de 6,47% (6,17% en métropole) soit un résultat en progression de 0,6 points par rapport aux européennes de 2004. Les scores progressent
dans l’ensemble des circonscriptions.
Le Front de gauche dispose depuis hier de 5 élus :
• Jacky Hénin est élu dans la circonscription du Nord-Ouest (6,84%) • Patrick Le Hyaric est élu dans la circonscription d’Ile de France (6,32%) • Marie-Christine
Vergiat est élue dans la circonscription du Sud-Est (5,90%) • Jean-Luc Mélenchon est élu dans la circonscription du Sud-Ouest (8,15%) • Elie Hoareau est élu dans la circonscription Outre
Mer
Les résultats dont nous disposons à cette heure pour la France, sont marqués, comme dans de nombreux pays d’Europe, par un niveau d’abstention record. Ils traduisent,
d’une part, l’ampleur de la défiance des électrices et des électeurs envers une construction européenne qui se refuse obstinément à entendre les exigences d’une refondation sociale et
démocratique de l’Union européenne. D’autre part, ces résultats illustrent dans le même temps la difficulté persistante à transformer cette défiance en une alternative forte et crédible aux
politiques libérales.
Quatre électeurs sur dix seulement se sont rendus aujourd’hui aux urnes dans notre pays. Il faut dire que tout a été fait, au niveau du pouvoir comme de ses relais médiatiques, pour
brouiller les repères, dissimuler les enjeux du scrutin, refuser le débat, et ainsi pouvoir continuer la politique de libéralisation, de concurrence à tout va, de casse sociale qui est
celle de l’Union européenne.
Dans ce contexte, un peu plus d’un votant sur quatre a exprimé son soutien à Nicolas Sarkozy et aux listes UMP. Mais la confusion a été systématiquement entretenue sur les votes qui
permettraient d’exprimer clairement son opposition aux politiques libérales en France et en Europe. La fausse compétition mise en scène dans les derniers jours entre les listes
d’Europe-écologie et du Modem, sur fond de consensus libéral, en a été une illustration éloquente. Quant au Parti socialiste, son très net recul confirme le divorce entre les attentes du
peuple de gauche et ses orientations actuelles.
Dans ces conditions, le seul signe d’espoir à gauche vient ce soir des résultats des listes du Front de gauche.
Sa campagne a permis d’ouvrir un débat constructif sur les conditions d’une alternative à gauche. La dynamique unitaire et politique créée par cette campagne a suscité un intérêt croissant.
La démarche des listes du Front de gauche démontre qu’il y a décidément une place pour une gauche déterminée qui, dans le prolongement du mouvement social, oeuvre à rendre meilleure la vie
de nos concitoyens.
Il reste beaucoup à faire dans cette voie, et cette perspective est d’autant plus nécessaire au lendemain des résultats enregistrés en France et en Europe. Ces résultats devraient permettre
de renforcer le nombre de députés européens français qui iront siéger au groupe de la Gauche unitaire européenne au Parlement européen.
Le Parti communiste, qui va analyser dans les prochains jours avec attention ces résultats, entend poursuivre la démarche qu’il a initiée dans cette élection : travailler à la
construction de fronts politiques unitaires porteurs de propositions et de projets alternatifs susceptibles de faire gagner la gauche et de répondre aux attentes sociales et démocratiques
de notre peuple.
Nous, communistes, républicains, avons beaucoup de respect pour la grande majorité des électeurs qui croient sincèrement que le PS peut changer les choses en France
et en Europe. Nous leur tendons la main : nous voulons travailler avec chaque salarié qui veut lutter contre la situation dramatique dans laquelle le capitalisme a jeté notre pays. Au sein même
du PS, des militants, parfois des élus locaux, sont sincèrement ancrés à gauche.
Par contre, nous ne pourrons jamais supporter le mensonge.
Martine Aubry et Laurent Depagne sont-ils fâchés avec les mathématiques ? Ignorent-t-ils la loi ? Sont-ils devenu amnésiques ? A moins qu’ils ne mentent sans
vergogne pour arracher le vote d’électeurs crédules ? On peut le craindre à la lecture de tracts de dernière minute glissés par le PS dans les boîtes aux lettres. Leur texte circule également par
courrier électronique. Il prétend sans honte que pour obtenir des sièges aux européennes les listes doivent obtenir entre 7,7% (Ile-de-France) et 11,1% (Est) et en conclut que le vote PS
est le seul vote utile.
Il s’agit là d’une manœuvre mensongère.
La loi est claire : « les sièges sont répartis, dans la circonscription, entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés
» (loi n°77-729 du 7 juillet 1977 relative à l'élection des représentants au Parlement européen).
Les mathématiques aussi : la répartition des sièges se fait en fonction du résultat de toutes les listes ayant dépassé 5%. Au-delà, il n’existe aucun seuil
en-dessous duquel une liste est assurée de n’avoir aucun élu.
Quant aux scrutins précédents, chacun peut consulter les résultats par soi-même. Lors des européennes de 2004, 6 députés européens ont ainsi été élus avec
moins de 7% des voix : 6,04% (en Ile-de-France), 6,08% (en Ile-de-France), 6,15% (dans la circonscription Sud-Est), 6,39% (Est), 6,80% (Nord-Ouest) ou 6,83% (Nord-Ouest).
0 en droit, 0 en math, 0 en histoire, mais 20/20 en malhonnêteté et enfumage. Le Parti socialiste est décidément tombé bien bas.
Electeurs socialistes, nous avons tout à faire ensemble. Ne tolérez pas la duperie de vos propres dirigeants et élus.
Pour lire le dernier quatre pages national de campagne
avec Marie-George Buffet (PCF),
Jean-Luc Mélenchon (PG, ex-PS) et Christian Picquet (GU, issue du NPA), cliquez ici
APPELLENT A VOTER POUR LE FRONT DE GAUCHE
Des intellectuels et des artistes :
Patrick Chamoiseau, Jacques Sapir, Ignacio Ramonet, Régis Debray, Didier Daeninckx, François Hadji-Lazaro, Ariane Ascaride, Bernard Cassen, Robert
Guédiguian, Henri Pena-Ruiz, Marc Perrone, Sophie de la Rochefoucault, Dominique Sarrazin, Franck Vandecasteele (de Marcel et son orchestre), Gino Hoel, Jérôme Leroy, Gilles Mattel (groupe Bleu Nuit), Ricardo Montserrat, Gisèle Halimi et Guy Bedos
Quarante deux économistes : Voir ici la liste
et leurs biographies
Mille cinq cent syndicalistes, dont Didier le Reste (SNCF), Xavier Compain (syndicalisme agricole), Olivier Fromont (Toyota), Ugo Bernalisis (syndicalisme étudiant), Roger Maly (Santé), Yannick
Andrzejczak (Sevelnord), Maria Py (VPC), Didier Louvet (Services Publics), Delphine Locqueneux et Jean-Paul Delescaux (CH de Valenciennes), Jean-Charles Wery et Antonio Garcia (Bombardier),
Christian Bassez (PPG), Jean Verschueren (Imprimeurs), Patrick Brognet (Vallourec), Michel Debailleux (Simoldés Plasticos France), Gilbert Dussart (Fonction publique), Jean-François Malaquin
(syndicalisme agricole)
Des élus du Nord et du Valenciennois,
avec Alain Bocquet, député, candidat en 3e position,
parmi eux:
Jean Jacques Candelier, Marc Dolez, députés, Alain Bruneel, président du groupe communiste au Conseil Régional, Ivan Renar, sénateur, Fabien Thiémé, maire de Marly, conseiller général,
Jean-Claude Dulieu, vice-président de Valenciennes Métropole, conseiller municipal à Valenciennes, Norbert Jessus, conseiller général, maire de Trith Saint Léger, Michel Lefebvre, conseiller
général, maire de Douchy les Mines, Michel Bassez, maire d'Hérin, Jean-Marie Lecerf, maire de Thiant, Michel Kaczmarek, maire de Rouvignies, Isabelle Ledrole, maire de Prouvy, Corinne Donnaint,
conseillère régionale, René Cher, maire de Raismes, conseiller général, Albert Despres, maire de Roeulx, conseiller général, Michel Lefebvre, maire de Quiévrechain, Serge Van der Hoeven, maire de
Vieux Condé, conseiller général, Marie-Thérèse Ledrôle, conseillière régionale, Eric Renaud, Conseiller Général, Marielle Cuvelier, conseillère régionale, Pascal Jean, maire de Neuville sur
Escaut, Jacky Laure, maire d'Escaudain... Des aulnésiens
Philippe Perek, Arnoldo Martelossi, Jean-François Malaquin, conseillers
municipaux,
et
Madame Jules Chevalier, Xavier Dubois, Renée Maillard, Joëlle Andouche, Corinne Perek, Henri Maillard, Marcel Andouche, Christian Corbet, Viviane Corbet-Mater, Jacqueline Lecoeuvre, Michel
Bottiaux, Maurice Busignies, Bernard Debrabant, Françoise Debrabant, Serge Delfosse, Francis Germain, Ginette Gossart, Daniel Gourdin, André Laniau, Daniel Lannoy, Annie-Flore Liévin,
Jean-Pierre Liévin, Mauricette Maillard, Marie-Thérèse Muftiez, Charline Oster, Gilbert Oster, Janine Planchon, Patrick Poteau, Aline Revel, Marie-Claude Malaquin etc…