Philippe Perek
3 allée A, avenue de la Rhônelle
59300 Aulnoy-lez-Valenciennes
03 27 41 72 42
Madame,
Suite à l’article paru dans vos colonnes concernant le conseil municipal d’Aulnoy, une mise au point s’impose suite à des erreurs ou imprécisions.
Nous souhaiterions que cette mise au point soit publiée.
Plusieurs éléments de cet article nous amènent à réagir.
Tout d’abord la tentation ou plutôt l’acharnement de Laurent Depagne à vouloir faire croire que nous n’avons pas de projet alors qu’il s’agit clairement de deux projets différents pour Aulnoy.
Certes, notre projet n’a pas recueilli la majorité. De là à vouloir absolument qu’il n’existe pas relève de la méthode Coué ou de la pure désinformation de la part d’une équipe municipale qui aimerait nous faire taire. D’où l’allusion à la politique de la chaise vide. Qu’ils ne rêvent pas, nous ne l’avons jamais pratiquée et ce n’est sûrement pas notre intention de baisser les bras !
Quant aux tracts, ils sont le seul espace d’expression dont nous disposons pour faire connaître nos propositions et actions et nous n’y renoncerons pas.
Sur le fonds de l’article, une erreur à relever, nous ne nous sommes pas abstenus mais avons voté contre ce budget « prudent mais audacieux » deux termes par ailleurs antinomiques !
Concernant notre refus du vote des taux, notre argument est bien expliqué dans l’article, par contre le choix de refuser les taxes pour tenter d’imposer par la force le comblement des dents creuses est bien le signe de deux projets différents. A une urbanisation de plus en plus concentrée avec les problèmes qu’elle engendre, nous opposons une ville qui garde son aspect « village à la ville » avec ces creux qui aèrent l’urbanisme.
Concernant la vidéo-surveillance, votre article ne correspond pas à la réalité. Là encore ce sont deux projets pour la ville qui s’affrontent celle sécuritaire du maire et la nôtre, humaniste.
Voici nos principaux arguments :
Sauf dans des cas très limités (locaux isolés tels les services techniques) cette technologie ne vise qu’à exonérer l’individu de sa responsabilité citoyenne. Cette vision anglo-saxonne de la sécurité remise même en cause au Royaume-Uni où son inefficacité est démontrée est un avatar de cette société libérale ne visant qu’à casser toutes les solidarités. Cela aboutit à ce mal de notre société : l’individualisme forcené, la peur des autres, des différences.
Nous préférerions investir dans l’humain, le renforcement des solidarités la lutte contre la stigmatisation de certains boucs-émissaires faciles en l’occurrence les jeunes par la création de postes de médiateurs de rue.
Projet vide disent-ils (peut-être pour se rassurer), nous vous laissons en juger.
Pour le groupe, Philippe Perek.
Le 9 avril 2009,
Un an déjà