La pause fiscale à Aulnoy, pourquoi pas ?
Nous sommes intervenus au conseil municipal lors du débat d’orientation budgétaire. Voici les éléments de réflexion et les propositions que nous avons apportées au
débat. Il est évident que les dotations de l’Etat seront en baisse cette année.
L’attribution de compensation versée par Valenciennes Métropole est, comme le prévoyait la loi Chevènement, fixée une fois pour toute, ce qui équivaut à une baisse
annuelle correspondant à l’inflation. A ce sujet, il y a des craintes encore plus vives à avoir concernant les 1 184 679 € suite à l’annonce du président Sarkozy de supprimer la TP (taxe
professionnelle). Il a de même été question de remettre en cause le FCTVA (fonds de compensation de la T.V.A.).
Quelles sont les solutions ? Il n’y en a malheureusement pas beaucoup : Réduire le train de vie de la commune ou augmenter les impôts.
Pour ce qui concerne l’augmentation des impôts, nous n’y sommes pas favorables.
En effet, le président du Conseil Général a fait voter la hausse douloureuse de 12,4% pour la taxe d’habitation et 18,4% pour la taxe foncière. Qu’en sera-t-il pour
la région ? D’autant que la hausse des bases va encore alourdir la facture.
Une augmentation supplémentaire de la commune n’est ni souhaitable, ni productive.
Comment expliquer aux contribuables aulnésiens qu’il faut toujours payer davantage avec des revenus qui se contractent de plus en plus ?
Parallèlement, concernant les dépenses d’investissement, les choix faits par le maire ne nous conviennent pas. 1% d’augmentation d’impôts rapporte à la commune
environ 16 000 €. Un plateau ralentisseur coûte entre 17 000 et 29 000 € et la vidéo surveillance encore plus pour ce projet à l’utilité discutable comme l’ont montré des études faites en
Angleterre. Les mettre comme priorité alors qu’il y a des préoccupations nettement plus urgentes telles la salle Félicien Joly qui prend l’eau de toute part et qui, à notre avis, devient
dangereuse pour les utilisateurs, aller renvoyer aux calendes grecques le rejointoiement de l’église, qui en a bien besoin, nous semble aussi une aberration. Les priorités sont à revoir ! Nous
sommes à votre disposition pour en discuter.
Jean-François Malaquin, Arnoldo Martelossi, Philippe Perek.